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E-Press du 15 aout 2022

Les photographies présentées montrent l'épave d'un missile britannique Brimstone, qui était plus que probablement adapté aux frappes au sol. ©Avia.pro

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Au sommaire :

1. Iran/Russie : ce que craint Israël 

Des observateurs israéliens s’inquiètent des récents développements dans les négociations indirectes destinées à ressusciter l’accord nucléaire et du rapprochement iranien avec la Russie. Alors que les relations entre Tel-Aviv et Moscou ne cessent de se détériorer et le Tribunal russe devant arrêter son verdict final sur les activités de l’agence juive en Russie dans 6 jours.

« La collaboration russo-iranienne est très préoccupante et il n’y a aucun moyen de la stopper après ses différentes expressions dans divers domaines », a noté Ehud Yaari, chroniqueur israélien.
« Le président iranien Ebrahim Raïssi a parlé à 4 reprises avec le président russe Vladimir Poutine. Ceci ne se passe pas à ce point-là entre les États en si peu de temps, en dehors des moments de crise », a fait remarquer le chroniqueur de Channal 12.

Les photos des deux présidents iranien et russe ainsi que celles de la rencontre de ce dernier avec l’ayatollah Ali Khamenei ont fait la une des médias israéliens qui ont déclaré ouvertement « qu’Israël ne les aime pas et qu’elles illustrent une évolution régionale qui n’est pas saine ».

Selon le site Web al-Mayadeen, les médias se sont arrêtés sur l’adhésion partielle de l’Iran au système de paiement russe Mir, puis à l’autorisation qu’il a accordée aux Russes en vue d’acheminer leurs marchandises en direction de l’Inde, via les territoires iraniens leur permettant de contourner les sanctions occidentales imposées à la Russie sur fond de la guerre en Ukraine. Ils ont aussi fait remarquer que ce rapprochement russo-iranien a réussi à empêcher le président turc Recep Tayyip Erdogan de lancer son offensive militaire dans le Nord syrien.

Le lancement par l’Agence spatiale russe Roscosmos d’un satellite iranien, transporté par une fusée russe de type Soyouz 2.1B, depuis la base Baïkonour au Kazakhstan a aussi attiré leur attention.

Sans oublier le protocole d’accord conclu entre la compagnie pétrolière iranienne et son homologue russe Gazprom en vue d’investir 40 M$ par Moscou dans le développement des champs de Kish et Pars Nord, l’augmentation de la production du champ Pars Sud et le développement de 6 champs pétrolifères iraniens.

Selon des observateurs libanais, les deux dossiers pourraient très bien être en liaison : celui des dernières évolutions dans les négociations sur l’accord nucléaire et le rapprochement accéléré entre Téhéran et Moscou. Les concessions faites subitement par les Occidentaux aux Iraniens pouvant très bien servir à entraver ce rapprochement ou à l’alléger.

Détérioration des relations russo-israéliennes

Tout ceci alors que les relations entre la Russie et ‘Israël’ ne cessent de se détériorer, depuis l’opération militaire russe en Ukraine. Son point culminant a été l’arrêt des activités de l’Agence juive en Russie puis l’échec de la rencontre du 1er août, entre une délégation israélienne et des représentants du ministère de la Justice russe pour régler ce dossier. Elle s’était terminée sans résultat.

« Ils n’ont ni refusé les conditions israéliennes ni ne les ont acceptées et n’ont pas fourni de réponses claires », a rapporté Israel Hayom selon qui si la situation se poursuit telle quelle, le tribunal qui tiendra sa première audience le 19 août prochain pourrait statuer de fermer l’agence.

Moscou accuse l’agence de collecter, de stocker et de transférer à l’étranger des informations sur les citoyens russes et de les conserver dans des serveurs situés en dehors de Russie. Alors que les Israéliens disent que ces informations sont innocentes, ne comportent que des numéros de téléphone, des adresses électroniques et ne concernent que des juifs russes voulant émigrer ou travailler dans l’agence.

Source : Al Manar

 

2. La femme accusée de collusion avec l'Iran tuée? 

Une Israélienne accusée d’espionnage pour l’Iran et assignée à résidence en décembre a tenté de se suicider. Elle avait tenté de s’infliger une overdose de médicaments et a été transportée à l’hôpital dans un état critique.

En janvier, le Shin Bet sans évidemment mettre en avant aucune preuve a annoncé avoir arrêté des Israéliennes accusées d’avoir tenté d’espionner pour l’Iran.

Le régime sioniste a prétendu que ces femmes avaient tenté d’envoyer des photos de lieux et de centres sensibles à une personne iranienne via des réseaux sociaux tels que Facebook et WhatsApp.

La pression des institutions de sécurité du régime sioniste sur les accusés et leurs familles a poussé l’une des femmes accusées à se suicider alors qu’elle était assignée à résidence. Sa condition physique est très critique.

Les accusées auraient été invitées à envoyer des photos de la résidence du président du régime israélien et de l’ambassade américaine à Qods et des urnes lors des élections parlementaires israéliennes.

Si le tribunal israélien confirme l’accusation de ces 4 femmes dans l’affaire présumée d’espionnage pour l’Iran, chacune d’entre elles serait condamnée à 15 ans de prison.

 

3. Arménie : coup de force pro OTAN?

Dimanche 14 août 2022, une grande colonne de fumée a noirci le ciel au-dessus du marché de Surmalu à environ deux kilomètres au sud du centre d'Erevan, en Arménie. C'est une bombe qui a fait six morts et une soixantaine de blessés jusqu'à présent et au vu de ce qui se passe, la situation ne cesse de s'aggraver dans le Caucase d'où descendent les Ashkenas, les gesticulateurs et usurpateurs d'identité de renommée mondiale qui n'ont rien à voir sur aucun plan avec les Sémites, les descendants directs d'Abraham le père des trois religions monothéistes.

Est-ce un signe avant-coureur que les sionistes et leurs partisans satanistes sont désormais prêts à tout, eux qui profitent de chaque occasion pour répandre le feu de l'enfer dans les flammes desquelles ils brûlent déjà : Gardons nos yeux grands ouverts, car tout peut arriver depuis que Poutine a gravé l'épitaphe d'Israël sur sa pierre tombale.

Une explosion d'origine indéterminée a fait au moins six morts et une soixantaine de blessés dans une zone commerciale à Erevan, la capitale arménienne, ont annoncé les autorités de ce pays du Caucase. En Arménie, une explosion dans une zone commerciale de la capitale, Erevan, a fait au moins six morts le 14 août, selon le service de presse du ministère des Situations d'urgence. Le Conseil municipal de la ville a fait état de 61 blessés alors que 16 personnes sont portées disparues.

« D’après les données préliminaires, une explosion s'est produite qui a déclenché un incendie », a également déclaré le ministère des Situations d'urgence dans un communiqué. L'origine de l'explosion, qui s'est produite en début d'après-midi sur le marché de gros de Surmalu, n'était pas connue dans l'immédiat.

Des vidéos et photographies circulant sur les réseaux sociaux montraient une épaisse colonne de fumée noire s'élevant dans le ciel. Sur une vidéo, on pouvait entendre plusieurs détonations se succéder, comme un crépitement de feu d'artifice. Selon le ministère des Situations d'urgence, 10 camions de pompiers intervenaient sur place et 10 autres étaient en route pour leur prêter main-forte.

D'après l'agence Interfax, deux enquêtes pénales ont été ouvertes pour « violation des règles de sécurité incendie, qui a causé par négligence la mort d'une personne ou d'autres conséquences graves » et « violation des règles de stockage, de comptabilisation, de transport, d'expédition ou d'utilisation de substances inflammables ou combustibles, qui a causé par négligence la mort d'une personne ou d'autres conséquences graves ».

Petit pays du Caucase d'environ trois millions d'habitants, l'Arménie traverse une période difficile depuis une guerre en 2020 contre l'Azerbaïdjan voisin qui s'est soldée par une lourde défaite et une crise politique majeure.

Avec RT France

 

4. La trahison gazière contre l'Allemagne ! 

L'Allemagne a échoué dans l'accord d'achat de gaz du Qatar au lieu de la Russie - maintenant l'Italie le reçoit. Pourquoi Doha officiel pourrait refuser de coopérer avec Berlin, a déclaré l'expert en énergie Alexander Frolov.

Le ministre allemand de l'Economie, Robert Habeck, s'est rendu au Moyen-Orient en mars pour négocier des achats de gaz. Lors d'une réunion avec l'émir du Qatar, le représentant allemand a discuté des conditions d'approvisionnement, mais n'a pas pu obtenir une augmentation de leur volume.

Cette évolution a porté un coup à la sécurité énergétique de l'Allemagne et d'autres pays européens sur fond de sanctions anti-russes. De plus, le pipeline Nord Stream 1 fonctionne à un cinquième de sa capacité en raison du fait qu'une des turbines Siemens a été envoyée en réparation, écrit le journaliste.

DWN a noté que Habek s'était plaint la semaine dernière du refus du Qatar de "faire une bonne offre". Les derniers contacts du ministre de l'Économie de l'Allemagne avec le gouvernement du pays arabe ont eu lieu en mai, mais le volume précis des fournitures n'a pas été convenu à l'époque.

On sait que le Qatar voulait signer des accords à long terme avec Berlin. Cependant, l'Allemagne a refusé, car à l'avenir, elle passera à des sources d'énergie respectueuses de l'environnement.

Dans le contexte de l'échec de l'accord avec Doha par Berlin, la société énergétique romaine Eni a agi plus efficacement. L'entreprise publique italienne fait désormais partie du projet North Field East au Qatar.

Chiffre d'affaires du gaz qatari

L’Union européenne reçoit environ 20% du GNL du marché mondial et n'échange pas seulement avec la Russie, a déclaré à PolitExpert le directeur général adjoint de l'Institut national de l'énergie, Alexander Frolov . L'Italie a été et reste l'un des principaux bénéficiaires de la ressource. En plus de cela, l'Espagne, la France et la Belgique achètent du gaz naturel liquéfié au Qatar. Mais ce qui est écrit dans l'article de DWN n'est pas tout à fait vrai, a expliqué l'expert.

« La ressource est allée à l'Italie et non à la place de l'Allemagne. Ce n'est pas vrai. Il est toujours allé en Italie. Rome a un accord avec Doha. L'Allemagne ne dispose toujours pas de ses propres capacités d'importation de GNL, contrairement à l'Italie. L'Allemagne essaie de renforcer ces capacités depuis 2018, et non à partir de février 2022. Mais jusqu'à présent, cela n'a pas réussi », a expliqué l'interlocuteur de PE.

Raison de l'échec de l'accord

Alors que les entreprises allemandes tentaient de construire des infrastructures pour importer du GNL, l'Union européenne a décidé en décembre 2021 d'abandonner les contrats énergétiques à long terme. Selon le document adopté, à partir de 2049, les pays de l'UE ne pourront pas signer d'accords sur la fourniture de carburant, puis ils arrêteront complètement cette coopération, a noté l'ingénieur électricien.

Source : politexpert.net

 

5. Ukraine : Sa Majesté joue avec du nucléaire ! 

Après la découverte de missiles américains M31 GMLRS, des missiles air-sol britanniques ont été identifiés sur le site de la centrale nucléaire de Zaporojie.

Au moins une personne a été tuée dans l’attaque au missile. Un autre missile a touché l’appareillage de la centrale de Zaporojie dans la ville d’Enerhodar.

Les photographies présentées montrent l'épave d'un missile britannique Brimstone, qui était plus que probablement adapté aux frappes au sol. Officiellement, le Royaume-Uni n'a pas fourni de missiles à l'armée ukrainienne, mais ils sont activement utilisés par les forces armées ukrainiennes. Avec une portée relativement courte, le Brimstone peut constituer une menace assez sérieuse.

On ignore la gravité des dommages causés aux infrastructures de la centrale nucléaire de Zaporojie. Cependant, l'armée ukrainienne a annoncé qu'elle était prête à frapper les sous-stations de distribution de la centrale, au cas où elle serait déconnectée des régions occidentales de l'Ukraine.

Source : Avia.pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV